R : Je suis originaire du Liban et j’ai grandi un peu partout. J’ai d’abord vécu au Nigeria, puis ma famille a déménagé au Liban, et enfin je suis venu à Montréal pour décrocher ma maîtrise en génie mécanique à l’Université McGill. Je m’épanouis dans les environnements à rythme rapide et j’aime vraiment que les choses changent constamment. J’aime m’adapter et apprendre constamment de nouvelles choses. C’est un peu comme ça que j’ai atterri ici, chez BrainBox AI.
Je vis à Montréal sans la plupart de ma famille. J’ai juste un frère ici et quelques amis. C’est un mode de vie typiquement libanais que d’avoir sa famille dispersée un peu partout. La plupart d’entre nous choisissent de quitter le pays pour trouver de nouvelles possibilités. Cela a été un défi, mais la vie que j’ai construite ici a été incroyablement enrichissante.
R : Lorsque j’étudiais à McGill, l’une des premières choses que j’ai faites a été d’assister au Career Tech Fair, et c’est là que j’ai découvert BrainBox AI. Tout de suite, j’ai trouvé que le concept et la solution étaient super intéressants. En tant qu’ingénieure mécanique, la partie de l’ingénierie qui me plaisait le plus était liée au système de CVC (chauffage, ventilation et climatisation). Je suis également très passionnée par l’environnement et le changement climatique et j’aime vraiment avoir l’impression de faire une différence de façon régulière. Le problème, c’est que j’avais toujours l’impression que cela devait se faire en dehors du travail ou pendant mon temps libre. Lorsque j’ai découvert BrainBox AI, j’ai été fascinée par la possibilité de combiner le travail et ce qui m’intéresse : le génie mécanique et ma passion pour la protection de l’environnement.
Cela m’aide à sentir que je fais une différence chaque jour. Il arrive à tout le monde de ne pas avoir envie d’aller travailler, mais le fait de savoir que je change les choses aide vraiment à surmonter le manque de motivation qui peut parfois survenir, surtout en période de pandémie.
R : J’ai étudié en génie mécanique et fait une maîtrise sans thèse, et mon projet de recherche portait sur les énergies renouvelables. Je me suis concentrée sur la manière d’améliorer les réservoirs de stockage de l’énergie thermique qui sont utilisés dans les centrales solaires. Vous pouvez constater que la plupart de mes intérêts vont dans le même sens que les énergies renouvelables. C’est ce vers quoi j’ai d’abord pensé que je graviterais. Mais j’ai ensuite vu que BrainBox AI faisait quelque chose de tout aussi intéressant, à savoir améliorer les systèmes existants. Avec les énergies renouvelables, il faut beaucoup de capitaux pour installer de nouvelles infrastructures. Honnêtement, si vous regardiez le coût d’une centrale solaire, vous vous évanouiriez probablement. Elles sont très chères.
Ce que fait BrainBox AI, en revanche, est fascinant, car la compagnie s’attaque au côté « demande » de l’équation énergétique. Souvent, la société s’efforce d’accroître l’offre en produisant davantage d’énergie, généralement des substituts plus propres comme les énergies renouvelables. C’est formidable, mais si nous n’équilibrons pas l’équation, tout cela n’aura servi à rien. À mon avis, quand on travaille sur l’offre, il n’y en aura jamais assez, vous savez, c’est le même concept avec l’argent. Peu importe la quantité que vous avez, vous pouvez toujours en utiliser plus, non? Il y a tellement de possibilités de rendre les systèmes existants plus efficaces sur le plan énergétique et, en fin de compte, de contribuer à la lutte contre le changement climatique.
C’est ce que j’ai apprécié chez BrainBox AI. Vous vous attaquez au problème en temps réel, et pas seulement dans le futur. Il faut beaucoup d’années pour construire une centrale électrique. Vous avez besoin de beaucoup de soutien, et de beaucoup de capital. Il faut beaucoup de temps pour que quelque chose comme ça devienne efficace. Avec BrainBox AI, c’est efficace en quelques mois.
R : J’ai commencé en avril 2020 et je faisais ma maîtrise à l’époque. Donc, à ce moment-là, je travaillais à temps partiel comme stagiaire. Pendant longtemps, l’équipe de cartographie des données était composée de moi-même et du membre initial de l’équipe et analyste de cartographie des données, Donald.
Un an plus tard, l’équipe s’était agrandie et comptait désormais 4 personnes, j’ai obtenu ma maîtrise et j’ai décidé de me joindre à BrainBox AI à plein temps. En septembre 2021, l’équipe de déploiement mondial a été réorganisée sous la direction de Sandro Tiseo, vice-président du déploiement mondial, et j’ai été nommée responsable de mon équipe, tandis que Donald est devenu responsable technique. Nous avons tous deux pu aller dans la direction que nous préférions; la mienne était la gestion et la sienne était axée sur l’automatisation. Nous continuons à travailler en étroite collaboration afin d’améliorer nos procédures existantes et de nous orienter vers une automatisation de plus en plus poussée du travail.
Grâce aux conseils et au soutien de mes dirigeants, la transition s’est faite en douceur et aujourd’hui, je dirige une équipe de neuf personnes brillantes. J’ai également eu la chance de travailler avec des personnes qui m’ont soutenue et qui étaient enthousiastes à l’idée de ce changement.
R : Plusieurs raisons ont motivé cette transition. Nous avons commencé par nous concentrer sur la cartographie des données, mais au fil du temps, nous avons réalisé qu’il était possible de faire beaucoup plus avec les efforts que nous déployions déjà pour analyser les bâtiments. Le processus de réflexion était le suivant : que pouvons-nous obtenir de plus grâce à cet effort?
Nous avons commencé par discuter avec d’autres équipes, notamment l’équipe chargée de l’intégration des compteurs avancés, de la possibilité de nous confier certaines de leurs tâches, notamment le suivi de la consommation électrique des équipements. Puisque nous analysions déjà les équipements présents dans les bâtiments, il était logique que nous incluions les calculs de la consommation d’énergie de chaque équipement. Il s’agissait d’une super collaboration avec d’autres services, et nous avons trouvé un excellent moyen de travailler de manière plus intégrée.
Nous avons également commencé à chercher des moyens de nous intégrer davantage au secteur, et c’est ainsi que nous avons commencé à mettre en œuvre les conventions Haystack dans nos bâtiments. Haystack est une convention par laquelle vous appliquez des balises aux données d’un bâtiment, et son but est de tendre vers une structure de dénomination cohérente dans le secteur CVC.
Pendant la transition, nous avons également réalisé que la « cartographie des données » ou l’« analyse des données » n’était pas représentative de ce que nous faisons dans l’équipe et que, par conséquent, la valeur totale de notre travail était difficile à expliquer à nos utilisateurs finaux. Le changement de nom a permis de mettre en évidence tous les résultats importants que nous fournissions, notamment la cartographie des données, la normalisation des données, l’étiquetage des données, l’étiquetage haystack, l’analyse de la consommation d’énergie, etc. J’ai travaillé en étroite collaboration avec Nathalie Benoit, vice-présidente chargée du personnel et de la culture, et avec Sandro pour choisir un nom qui nous semblait le mieux adapté à l’équipe.
R : La culture d’équipe est vraiment importante pour moi. Je m’y attache beaucoup et, à mon avis, nous avons une culture merveilleuse et collaborative. Nous sommes une équipe très jeune. Je pense que nous sommes en moyenne l’équipe la plus jeune de l’entreprise. Nous sommes principalement composés de jeunes diplômés, soit au niveau du baccalauréat, soit au niveau de la maîtrise, et tous les membres de mon équipe sont comme des éponges. Ils sont si enthousiastes et si désireux d’apprendre. Nous sommes en communication constante et nous sommes toujours prêts à nous entraider.
Comme nous l’avons mentionné précédemment, nous avons récemment commencé à assumer davantage de tâches. Nous élargissons notre mandat sur l’équipe, ce que nous faisons et comment nous aidons les autres services. Mes coéquipiers prennent ces changements à merveille et je peux vraiment voir leur dévouement et leur passion pour notre mission. Je dirais que BrainBox AI propage cette passion dans toute l’entreprise.
Je pense que j’ai deux réponses pour mon moment le plus fier. D’un point de vue plus personnel, l’un des moments de ma carrière chez BrainBox AI dont je suis la plus fière est sans aucun doute le fait d’être devenue gestionnaire, principalement parce que je ne m’attendais pas à prendre ce rôle ou ce poste si tôt dans ma carrière. Cette offre a été un énorme compliment pour moi, et c’était très agréable d’être reconnue par Sandro pour le potentiel que j’ai. C’était formidable d’avoir autant de soutien et d’encouragement pour assumer ce nouveau rôle.
Le deuxième moment dont je suis la plus fière est d’avoir réussi à faire passer mon équipe de la « cartographie des données » à la « numérisation des bâtiments ». Ce fut un grand moment pour nous, car nous avons élargi les objectifs de notre équipe et nous nous sommes alignés davantage sur les objectifs de l’entreprise. Si nous avions travaillé en personne à l’époque, il y aurait eu de grandes célébrations! Nous prévoyons toujours de célébrer en personne un jour.
J’ai commencé en avril 2020, donc j’ai été embauchée pendant la période de télétravail juste après le début de la pandémie. Pour être honnête, c’était une excellente expérience, somme toute. J’ai senti que nous étions encore capables d’avoir ce genre de relation interpersonnelle que l’on développe quand on est au bureau. Nous étions une équipe de deux à l’époque et nous étions en contact permanent les uns avec les autres.
Au début du travail à domicile, j’ai vraiment apprécié de faire la grasse matinée et de ne pas avoir à faire la navette tous les jours. Nous étions le plus souvent hors caméra et nous n’avions pas à nous soucier d’avoir un certain look ou d’être « prêts pour le bureau ».
Au fil du temps, je me suis rendu compte que ce n’était pas bon pour ma santé mentale et que cela ne fonctionnait pas bien en matière de motivation continue. Alors, vers la fin de l’année dernière, j’ai effectué un changement et je vais maintenant à la salle de sport le matin avant le travail. C’est peut-être un peu hors sujet, mais c’est mon principal accomplissement, car laissez-moi vous dire que sortir du lit n’était pas facile avant ça!
Le fait de bouger le matin m’aide à arriver à l’ordinateur beaucoup plus éveillée et prête pour la journée. J’essaie également de faire des pauses régulières, notamment des « pauses debout », pour éviter de rester assise à mon bureau pendant 8 heures d’affilée. J’espère que mes efforts pour veiller à mon bien-être aideront et inspireront les personnes qui m’entourent à faire de même.
R : Ce qui me plaît le plus dans le fait de travailler depuis n’importe où, c’est que je peux simultanément voyager pour voir ma famille, visiter de nouveaux endroits et travailler. En tant que personne vivant loin de sa famille, tous mes voyages précédents étaient généralement consacrés à les voir. Je pense que beaucoup d’immigrants vivant au Canada peuvent s’identifier à cette situation. Je n’ai pas pu visiter de nouveaux endroits, ce qui est quelque chose qui rajeunit votre âme et recharge vos batteries.
Alors, lorsque le travail à distance a été mis en place, j’ai pu en profiter pour voir ma famille tout en voyageant un peu pour moi-même. J’ai fini par partir au Ghana pendant deux mois. J’ai passé une partie de mon temps avec ma famille, qui possède une ferme là-bas, et j’ai également pris quelques jours pour explorer de nouveaux endroits. Je suis très attachée à ma famille, comme vous pouvez le deviner, alors le simple fait de pouvoir les revoir, de prendre le petit-déjeuner ensemble le matin et de discuter avec mon frère pendant mes pauses était extraordinaire. En passant autant de temps avec eux, j’ai pu me réhabituer à la routine de la vie en famille, plutôt que d’être constamment la visiteuse étrangère. On ne peut pas mettre un prix sur ça!
L’un de mes endroits préférés que nous avons visités au Ghana est le parc national de Mole. Nous sommes restés dans un grand endroit appelé Zaina Lodge, situé au milieu du parc, pendant environ 4 jours. Être aussi ancrée dans la nature était si serein. Nous avons également participé à différents types de safaris (à pied et en voiture) et avons pu voir une pléthore de flore et de faune.
Mon deuxième coup de cœur a été notre week-end à la plage. Je suis une personne qui aime le soleil; vous seriez donc étonné de mon choix de vivre au Canada! Nous avons passé du temps au Blue Diamond Beach Resort et avons séjourné dans une cabine directement sur la plage, à quelques mètres de l’eau.
Les excursions d’une journée dans les montagnes sont mon troisième coup de cœur. La ferme de mon père est située entre des montagnes à l’est, donc nous faisions beaucoup de voyages dans cette direction également. Comme vous pouvez le constater, j’en ai profité pour parcourir tout le pays!